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Hollande reste le favori des sondages.
Au football, très souvent, l’équipe qui méne se regroupe en défense, ne prend aucun risque et botte en touche à chaque fois qu’elle a le ballon. C’est classique mais parfois dangereux. Hier au soir, en demi-finale de la coupe de France, le club de Rennes, grand favori, qui fait partie de l’élite du championnat français, jouait contre Quevilly, modeste équipe de division nationale. Sans surprise Rennes mène rapidement un but à zéro. Le plus dur est fait, il ne lui reste plus qu’à conserver son avance. 25 minutes avant la fin Quevilly revient à son niveau et part à l’assaut. On sent la fébrilité monter chez les rennais qui continuent à jouer la prudence. Compte tenu de leur supériorité ils sont convaincus de l’emporter lors des prolongations. A la dernière minute Quevilly marque à nouveau et se qualifie pour la finale. Le favori n’a pas encore compris ce qui lui est arrivé.
Au football, très souvent, l’équipe qui méne se regroupe en défense, ne prend aucun risque et botte en touche à chaque fois qu’elle a le ballon. C’est classique mais parfois dangereux. Hier au soir, en demi-finale de la coupe de France, le club de Rennes, grand favori, qui fait partie de l’élite du championnat français, jouait contre Quevilly, modeste équipe de division nationale. Sans surprise Rennes mène rapidement un but à zéro. Le plus dur est fait, il ne lui reste plus qu’à conserver son avance. 25 minutes avant la fin Quevilly revient à son niveau et part à l’assaut. On sent la fébrilité monter chez les rennais qui continuent à jouer la prudence. Compte tenu de leur supériorité ils sont convaincus de l’emporter lors des prolongations. A la dernière minute Quevilly marque à nouveau et se qualifie pour la finale. Le favori n’a pas encore compris ce qui lui est arrivé.
Non, vous n’êtes pas en train de lire
"l’Équipe", vous êtes toujours sur " Les 500 derniers jours du parti socialiste ", mais c’est
vrai, il y pourrait y avoir quelques similitudes.
Souvenez-vous. Sondage Ipsos Logica le
29 octobre 2011 : Hollande à 35% et Sarkozy à 24%, 11 points de différence et 62%
contre 38% au second tour, 24 points de différence. Aujourd’hui Sarkozy avec 28 % a
rattrapé Hollande au premier tour, qui est même légèrement dépassé avec 27%,
selon les sondages actuels. Mais Hollande reste le favori de l’élection avec
une avance qui est encore de 8 à 10 points au second tour. Prudent il joue donc
la montre.
Sa prestation hier soir à « Des
paroles et des actes » était révélatrice. Comme Lætitia Bonaparte qui
répétait sans cesse : « pourvu que ça dure !» Alors pas d’improvisation.
On lui fait remarquer que
contrairement à Mitterrand, avec la peine de mort et Jospin avec les 35 heures,
il n’avait pas vraiment de mesures symboliques ? Il répond fiscalité,
banques et décentralisation. On lui demande les conséquences qu’il tirerait d’une
reprise de la tourmente financière ? il annonce : " si elle vient nous
prendrons les mesures appropriées ". Il précise même " Je ne reverrai
pas mes promesses sous la pression de la spéculation ". On essaye de lui
en faire dire un peu plus sur les économies budgétaires qu’il pourrait prendre en
arrivant à Élysées au lieu de rester dans le flou de la simple annonce
d’un « gel provisoire de dépenses » ? Il explique qu’il faut attendre les
résultats du rapport de la cour des comptes qui sera présenté après les législatives.
On l’interroge sur ce qu’il entend vraiment obtenir de la renégociation du
traité européen ? Il parle "d’améliorer, d’ajouter, de compléter ". Il
faudra se contenter de la volonté que l’Europe puisse emprunter ou la BEI (ce
qui ne devrait pas être trop difficile vu que c’est son métier et qu’elle gère
depuis des décennies des programmes européens, régionaux, nationaux de relance
des investissements).
Tout de même, à la fin, il se lâche.
Alors qu’il est interpellé sur sa stature présidentielle et qu’on lui fait
remarquer que, s’il est jugé dans les sondages comme le plus sympathique, c’est
à Sarkozy que l’on attribue la meilleure stature présidentielle, il conclut avec l’une
de ses blagounettes qui sont sa marque de fabrique : " La stature, on l’acquiert
quand on est président, la sympathie c’est plus difficile… ".
Il lui faut encore tenir comme cela
jusqu’à ce que les français sifflent la fin de la partie !
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