samedi 14 avril 2012

ET LES ATHÉNIENS S'ATTEIGNIRENT

J – 22               
3 , 2 , 1 , 0 ! …  4,4 %, 3 %, 0 % !
Les projets présidentiels doivent nous montrer le chemin et le point que l’on voudrait atteindre. Ils sont donc très importants. Encore faudrait-il qu’ils respectent le principe de réalité.
Est-il vraiment raisonnable et opportun de parler aujourd’hui de retraite à 60 ans, d’encadrement des loyers, de blocage du prix de l’essence, de la tranche d’impôt à 75 % pour les plus riches des plus riches, du permis de conduire, des langues régionales, de la proportionnelle aux législatives, du vote des étrangers, du droit pour les victimes de faire appel… Vous avez remarqué que la plupart de ces sujets étaient des engagements de Hollande ? C’est vous qui l’avez dit !
Ce n’est certes pas que ces questions ne soient pas importantes. Elles le sont, certaines plus que d’autres. Mais ce n’est pas la première priorité, loin de là.
Le 7 mai au matin nous aurons fini de jouer. Le monde aura les yeux rivés sur le président de la République française et sur les premières décisions qu’il prendra ( nous ne pensons pas seulement aux marchés, dont on finira bien par comprendre qu’ils sont d’abord des témoins avant d’être des acteurs).
Va-t-il immédiatement s’attaquer aux véritables causes qui menacent de plonger la France dans la crise, assurément plus grave que ne l’imaginent les français ? Va-t-il, au contraire, persister dans le déni de réalité qui afflige tous les observateurs étrangers avisés ?
Surtout ne pas attendre les législatives et attacher tout de suite les ceintures. Cessons de mentir : tout le monde va devoir les serrer. Et plus on le ferra rapidement et moins le  nombre de crans sera élevé.
Une seule réalité : nos déficits. Une seule exigence : le respect de nos engagements.
Notre déficit budgétaire doit être réduit à 4,4 % en 2012, 3 % en 2013, 0 % en 2016.
L’élu aura le choix des moyens, pas des résultats. Aucune excuse ne saurait être acceptée, ni l’héritage (c’est la faute d’avant), ni les boucs émissaires (c’est à cause des marchés), ni les préalables (sans croissance les engagements ne tiennent plus).
Retenez bien : 4,4 %, 3 % et 0 %.  Si l’on ne tient  pas ces objectifs rien d’autre ne sera possible.
Si non, c’est là athéniens s’atteignirent…
A Dieu vat !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

http://agv-solferino2012.blogspot.fr/