vendredi 16 septembre 2011

RETOUR SUR LE DEBAT : AUBRY, LE VISAGE DE LA FRANCE

16/09/2011 : J – 232
« J’aime dire oui, mais je sais aussi dire non ».
Aubry nous explique qu’elle a tout réussi, comme ministre, comme maire, comme première secrétaire du parti socialiste…
Le projet est devenu obsolète avec la crise ? Pas du tout, il est devenu plus crédible. Il faut changer complétement le système : les banques spéculent au lieu d’aider les français. On doit séparer les dépôts des activités spéculatives.
Elle confirme la règle : 50 milliards récupérés sur les niches fiscales à affecter pour la moitié à la réduction des déficits, pour l’autre moitié, au financement des priorités.
Pour revenir à l’équilibre il faut uniquement augmenter la croissance. « Si l’on pense à réduire les dépenses publiques sans augmenter la croissance, on se trompe ».
Donc on garde les 300 000 emplois jeunes (3 milliards), dont 100 000 la première année.
Mais, avec elle aussi, il faut avoir l’oreille fine : « si l’on fait 2 % de croissance, sinon il faudra étaler… ».
L’annulation de la défiscalisation des heures supplémentaires sera compensée pour les bas salaires par l’augmentation de la prime pour l’emploi.
Un petit coup, au passage, sur les pétroliers dont on taxera les « super profits ».
D’accord pour ramener le déficit à 3 % du PIB en 2013 mais pas d’engagement de zéro déficit en 2017. « On peut essayer, pas s’engager ». Elle est responsable…
Pas d’austérité : réduire les déficits publiques c’est casser la croissance.
En revanche, on doit baisser tout de suite les dépenses des ménages par le blocage des loyers et un tarif économique pour les besoins essentiels en eau, électricité, énergie.
Elle veut incarner le visage de la France, ses valeurs.
Les alliances ? D’abord les partenaires de gauche. Au-delà, pourquoi pas ? Comme à Lille avec le Modem, s’il y a accord sur le projet.
Les retraites ?  « Pas de retour à 60 ans pour tout le monde ».
Enfin, c’est non au cumul des mandats.
Elle aurait pu être satisfaite de sa prestation si elle ne s’était fait, elle-même, un claquage sur le nucléaire. Pour avoir tenté de tacler Hollande : « si c’est dangereux alors on en sort. On ne va pas faire sur un sujet pareil, du « p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non ». L’humour ne réussit pas à tout le monde et il  lui a fallu s’aligner sur la position de Hollande. Pire, son intention de réaliser la centrale de Flamanville va compliquer ses relations avec les verts.
C’est vraiment le seul moment où l’on a vu le visage de Hollande s’irradier d’un large sourire…

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